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Viens avec moi, dans la lumière, là où les mots brûlent et le destin s’effondre. Libère-toi de ce masque qui t’étouffe, te contraint et t’étreint. Tu te meurs, là-bas, de ces noires certitudes qui oppriment ta raison. Leur Vérité est un leurre dont tu refuses le joug qui pourtant te soumet.
Viens avec moi, dans la lumière, parmi les bannis de ton monde haletant qui offre aux Enfers sa croupe tournée vers un ciel vide. Libère-toi du faux qui incarne le vrai, des convenances d’un monde qui n’en a guère plus. Tu es prisonnier du faussel ; il maquille le réel de ses délires obscènes où l’anormal devient loi.
Viens avec moi, dans la lumière, offrir aux amorphes l’arrogance de ta liberté. Ce monde que tu ne reconnais plus ne te reconnait pas. Il sacrifie le beau sur un lit de roses diaphanes, glorifie les sourires assassins, étouffe la grandeur de ses mains d’argile sous le regard vide des vivants de passage.
Viens avec moi, dans la lumière. Nous ne sommes qu’une poignée, mais demain, nous vivrons.
J’adore ce texte.