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Encore un enrichissement inattendu ! Les migrants seraient-ils responsables de la prolifération des punaises de lit ? A peine posée par l’animateur Pascal Praud, la question fait déjà débat. En s’interrogeant sur l’hygiène des migrants, le journaliste de Cnews a déclenché la colère du député LFI Aurélien Saintoul, qui a annoncé saisir l’Arcom. De nombreux journalistes se sont empressés de créer de toute pièce une nouvelle polémique.
Il en faut peu à ces députés d’extrême-gauche pour être choqués et pour se réfugier sous la jupe d’autorités régulatrices toujours friandes de ce genre de déclaration. Pourtant, la question mérite d’être posée quand on sait que, selon l’évolution des recherches Google sur les punaises de lit, leur nombre a littéralement explosé après 2015, date à laquelle la crise des migrants a véritablement commencé en Europe.
En se référant aux recherches google, les villes de Vitry-sur-Seine et Saint-Denis arrivent en tête des utilisateurs qui font des recherches sur les punaises de lit entre 2016 et 2020. De nombreux articles de presse parus pendant cette période et au-delà permettent de vérifier que beaucoup de centre d’accueil ou de rétention de migrants étaient infestés de punaises de lit, alors qu’ils ne l’étaient pas avant leur arrivée, sauf faute grave des autorités et associations responsables de leur hygiène. Sur son site, Infomigrants dénonçait en juillet dernier « une situation qui ne cesse de se dégrader dans la zone d’attente de l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle », la structure, occupée par des migrants, étant notamment infestée de punaises de lit. Mêmes informations en Suisse, où depuis deux ans, le centre d’hébergement de Rigot, qui accueille des réfugiés, est envahi par ce parasite, provoquant l’effroi des habitants. En 2019, un squat de 300 migrants dans un ancien couvent marseillais était infesté de cafards et de punaises de lits. En 2017, une compagnie entière de CRS a été contrainte de dormir deux nuits sur un parking pour éviter les attaques de punaises de lits dans le cadre d’une mission de sécurisation liée à des migrants. La liste des informations similaires est interminable.
Sans aller jusque affirmer que les migrants sont responsables de la prolifération des punaises de lit en France, il existe suffisamment de témoignages et d’informations factuelles concordantes pour se poser la question et ouvrir calmement le débat. Ce nuisible a toujours existé en France, mais jamais avant l’arrivée des migrants il n’avait infesté à ce point nos transports en commun comme c’est le cas à Paris actuellement.
Que Pascal Praud ait tort ou raison, le plus dramatique dans cette affaire est que le débat est encore une fois tué dans l’œuf dès lors qu’il touche défavorablement les petits protégés des gauchistes de tous bords, allégrement soutenus par les médias de masse.