Cet article a été lu par 246 personnes
Le Châtelain est le nom de ma première nouvelle publiée. Pour vous donner envie de la lire et d’en parler autour de vous, je vous propose de lire ce petit article dans lequel je livre l’intégralité des réponses qui m’ont été posées par le quotidien régional La nouvelle république qui a publié un article annonçant sa parution.
Comment peut-on vous présenter aux Solognots ?
Je suis auteur et chroniqueur politique pour un hebdomadaire, et Le Châtelain est la première nouvelle que je publie. Originaire du Nord de la France, j’habite désormais à Digne-les-Bains dans les Alpes-de-Haute-Provence. C’est lorsque j’habitais en région parisienne que j’ai découvert la Sologne et ses étangs…
Chroniques et littérature : y a-t-il un lien, une complémentarité… ?
A ma grande surprise, oui ! J’ai toujours aimé écrire, sans jamais oser m’essayer à la littérature. Un jour, alors que je rédigeais une chronique sur l’écologie, je me suis laissé aller, sans m’en apercevoir, à des descriptions romanesques. Puis, d’une chronique d’actualité à l’autre, l’importance de la description des lieux et des situations a pris une place importante au point de m’interroger sur ma capacité à écrire des nouvelles, et pourquoi pas un roman. Je me suis lancé en participant à plusieurs concours de nouvelles, puis j’ai écris Le Châtelain, nouvelle littéraire qui aborde plusieurs thématiques qui me tiennent à cœur.
Comment peut-on présenter cette nouvelle ?
C’est une nouvelle de style réaliste dont l’histoire se déroule en Sologne, entre Montrieux et Romorantin, mais dont les personnages et certains lieux sont fictifs. Elle raconte l’histoire du dernier héritier d’une famille d’ancienne noblesse qui se résigne à vendre le château qui appartient à sa famille depuis près de 600 ans, mais qu’il ne parvient pas à entretenir malgré ses efforts constants. Tous ses ancêtres ont réussi à lui faire traverser les siècles, sauf lui, ce qui le rend littéralement malade. Il se décide donc de vendre, mais les choses ne se passent évidemment pas comme prévu. Je ne peux pas vous en dire davantage, au risque de dévoiler l’intrigue du récit, mais je peux vous dire que l’histoire comporte plusieurs rebondissements !
Votre nouvelle s’inspire-t-elle du vécu ?
En partie, oui. Le thème de la transmission d’un patrimoine m’est cher, et j’ai lu de nombreux articles dans lesquels les héritiers de biens historiques témoignent de leur difficulté et désarroi de ne pas être capable d’entretenir dignement leur patrimoine familial. Deux personnes de mon entourage ont connu des difficultés similaires. Je me suis inspiré d’une partie de leur vécu et de leur personnalité pour écrire cette nouvelle.
Pourquoi avoir situé votre histoire en Sologne ?
La Sologne est, dans la réalité comme dans l’imaginaire collectif, une terre de châteaux et de nature. Je ne pouvais trouver plus bel endroit pour y planter le décor de cette histoire. J’aurais pu la situer au bord de la Loire, mais j’ai toujours eu une attirance presque charnelle pour la France discrète, celle dont les charmes sont voilés par de prestigieux voisins dont la simple évocation suffit à occulter la beauté secrète des terres avoisinantes. La région de Romorantin-Lanthenay, capitale de la Sologne, m’a donc semblé idéale pour y raconter l’histoire de cet héritier tourmenté.
Est-ce une critique des transactions immobilières ou la défense du patrimoine ou autre chose ?
Ma critique du métier d’agent immobilier ne vous a pas échappé ! En effet, la défense du patrimoine, l’importance de sa transmission et de sa permanence à travers les siècles sont les thèmes centraux de ma nouvelle, incarnés par Cédric Verdier, le personnage principal. Pour renforcer ses traits de caractères, je lui ai opposé son double inversé, un agent immobilier avec qui, il est vrai, je ne suis pas tendre.
+++
Le châtelain est disponible sur ce site (dédicacé par l’auteur), chez votre libraire (sur commande) ainsi que sur de nombreux sites de vente en ligne (Fnac, Amazon, Rakuten, Cultura, etc.)