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Je lis vos commentaires et m’aperçois que j’ai sûrement été un peu dur hier, sur mon canal Telegram. Réaction à chaud et ras-le-bol général. Quand j’ai réagis, je n’avais pas connaissance de l’âge de la victime ni de son environnement socio-économique. Je m’excuse auprès de ceux que j’ai choqués.
Sur le fond, je maintiens néanmoins qu’il faut cesser de victimiser aveuglément et prétendre que toutes les victimes de l’immigration, sans distinction, sont des Saint-Martyrs du vivre-ensemble. Ce qui est arrivé à Lola, 12 ans, n’est pas tout à fait comparable à ce qui est arrivé à cette jeune femme. Ce serait une forme de malhonnêteté intellectuelle que de le prétendre. On ne peut pas, d’une part, militer contre le Grand Remplacement et, d’autre part, trouver toutes les excuses du monde à une jeune femme majeure qui a décidé d’y participer. Non, Hélana n’est pas Lola. Mettre ces deux drames sur le même pied d’égalité est une erreur, un mensonge. Nous ne sommes plus dans les années 1990 où la situation était alarmante. Nous sommes en 2022. Nous sommes littéralement envahis.
Il faut désormais responsabiliser. Dans certaines situations, victimiser, c’est encourager.
Dernier point, il faudra veiller à ce que cette nécessaire démarche qui consiste à forcer la médiatisation des drames du vivre-ensemble ne dérive pas en chasse au faire-valoir médiatique pour les militants de notre cause.