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Des secouristes et des volontaires ont découvert, au nord de la ville d’Al-Raqa (Syrie), une fosse commune contenant plus de 1 500 cadavres de civils, précisément dans une zone contrôlée par le groupe terroriste Daesh jusqu’en octobre 2017, date à laquelle ils ont été tués. Il y aurait environ 4 000 morts au total, selon des sources locales.
Le quotidien syrien Al-Watan reprend les déclarations du chef du syndicat hospitalier à Al-Raqa, Yamal Al-Aizi, qui prétend que les civils sont morts non pas aux mains des terroristes musulmans, mais à cause des bombardements de la coalition internationale, dirigée par les États-Unis, qui a bombardé la ville de manière intensive en octobre 2017 pour combattre Daesh.
Selon Al-Aizi, plusieurs tombes ont été découvertes, faisant au total plus de 4 000 victimes.
Amnesty International dénonce le fait que, un an après l’expulsion de Daesh, la coalition n’ait pas enquêté ni admis la mort de centaines de civils lors des attentats, ni contribué à la reconstruction de la ville (détruite à 80% après l’offensive).