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Macron ou la compassion à géométrie variable

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En vacances au fort de Brégançon, la résidence d’État utilisée comme lieu officiel de villégiature par le Président de la République, le couple macron ne se fait pas oublier de la presse et des paparazzi. 
Alors qu’un silence de mort savamment orchestré s’est fait ressentir autour du meurtre d’Adrien Perez, ce jeune français tué à coup de couteau en sortir de boite de nuit par Younes El Habib alors qu’il tentait de venir en aide à l’un de ses amis menacé, Emmanuel Macron vient de faire savoir qu’il a reçu la mère…de Thomas Gallay, un français détenu au Maroc pour appartenance, qu’il a avoué, à une cellule terroriste depuis février 2016.
Ce Thomas Gallay que les médias présentent comme un innocent aurait pourtant « avoué en février 2017 qu’il avait l’intention de filmer les scènes d’exécution des touristes en vue de les diffuser sur le web, suivant le même procédé que celui régulièrement pratiqué par l’État islamique », détail important que les médias français omettent de préciser. 
En recevant la mère d’un terroriste présumé dans cette extension symbolique de l’Elysée, quel message souhaite donc faire passer aux français le chef de l’Etat ? Faire le buzz à tout prix puis envoyer ses chiens de garde médiatiques que représente le couple improbable Castaner-Griveaux ou allumer un maladroit contre-feu pour dissimuler son mépris absolu du racisme que subissent les français sur leur propre sol par une population d’origine allogène ? 
Après avoir reçu promptement le sans-papier Malien Mammoudou Gassama, qui est ensuite parti vivre sa vivre de star au Mali qu’il avait pourtant quitté quelques mois plus tôt car il s’y disait en danger, voici que Monsieur Macron reçoit la mère d’un terroriste présumé alors que ni lui, ni aucun membre de son gouvernement n’a eu le moindre geste compassionnel, le moindre mot réconfortant pour la mère d’Adrien Perez, innocent et mort d’avoir voulu défendre un ami menacé de mort sous la lame de trois petites frappes de banlieue. 
Nous allons finir par croire que la communication catastrophique de Macron est parfaitement maîtrisée et qu’elle confirme la pensée de Georges Orwell qui affirmait dans Ptitgateauque “le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent.”

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aurora.info

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