La fontaine le plus laide du monde inaugurée en Autriche. Coût : 1,8 millions €

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Sous l’impulsion d’une mairie socialo-gauchiste, l’une des plus belles villes européennes se dote d’un onéreux monument à la gloire du wokisme. Un chiabrena architectural qui représente à merveille la décadence des élites occidentales

La fontaine d’une valeur de 1,8 million d’euros, inaugurée le 24 octobre à Vienne pour commémorer les 150 ans du système d’eau moderne de la ville, suscite une vive critique en raison de sa laideur et de son coût prohibitif. Commandée par la mairie de gauche dirigée par le maire social-démocrate Michael Ludwig, la fontaine, créée par le groupe d' »artistes » viennois (décidément) woke Gelitin, spécialisé dans la fabrication d’étron artistiques subventionnés, est censée représenter trente-trois sculptures humanoïdes assises en cercle.

Alors que les responsables saluent son design « extraordinaire et inspiré de la réalité » (sic) pour transmettre habilement un « sentiment d’unité » (re-sic), les critiques s’expriment sur les réseaux sur les prétendues qualités artistiques de ladite œuvre qu’un groupe d’enfants sous-doués aurait très bien pu réaliser (c’est peut-être le cas de ces artistes, devenus adultes et subventionnés).

Une publication sur X (anciennement Twitter), par le compte Culture Critic, a été vue plus de 7,6 millions de fois. D’autres internautes stupéfaits qualifient l’œuvre de la « fontaine la plus laide » jamais vue, certains y voyant même une figure ressemblant à celle du bonhomme Michelin parmi les sculptures. Herbert Kickl, le leader de la droite patriote du Parti de la liberté, blâme les sociaux-démocrates pour avoir « endommagé » l’image de Vienne en construisant une « fontaine de luxe » avec des « figures laides ».

Le collectif Gelitin, spécialisé dans la production d’étrons artistiques subventionnés

Ni la ville de Vienne ni le groupe d' »artistes » n’ont pas souhaité faire de commentaires, selon l’AFP. Le système d’eau moderne de Vienne, réputé pour son eau pure provenant des ruisseaux des forêts verdoyantes des Alpes, a été installé en 1873 sous l’Empire austro-hongrois pour fournir de l’eau fraîche à la ville et lutter contre des maladies telles que le choléra. Il est aujourd’hui célébré par une mairie dégénérée et heureusement moquée par le monde entier.

A propos de l'auteur

Grégory Roose

Écrivain et éditorialiste. J'écris des nouvelles et des récits courts. Mes livres sont disponibles ici

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