Églogues libres

Depuis que j’ai découvert le dernier livre de Patrice Franceschi, Ephémérides, je ne cesse de produire des petits poèmes à la manière de ce qu’il nomme les Kor-waï, néologisme décrivant une prose poétique composée de dix-sept strophes. Je m’en inspire, mais ne respecte qu’imparfaitement cette nouvelle forme de littérature brève dont je ne cesse de faire l’éloge. L’éloge du bref, en quelque sorte. Cela fera un bien joli titre pour un livre. Mes petits textes ne respectent que trois règles : la brièveté, le rythme et le quatrain. Peu m’importe le nombre de strophes. Je me surprends à les produire avec une certaine facilité, mais seul vous, cher lecteur, êtes fondé à en jauger la beauté. Je vous confie l’un d’entre-eux, sous ces lignes :

Fenêtre azur dans le ciel laiteux
Invitation au voyage
Et soudain
Il pleut.

L’un de mes éditeurs pourrait les publier si j’en propose suffisamment pour noircir le cœur de quelque cent cinquante pages. C’est un défi que je souhaite relever.

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