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Élue députée en septembre 2023 à l’assemblée parlementaire de Valence (Espagne), Mar Galceran est devenue la première femme trisomique à occuper une fonction élective de cette importance. Étonnamment, ce n’est aujourd’hui que la presse internationale (re)diffuse cette information, louant une étape importante « symbolisant la détermination, l’inclusion et la persévérance ». Comme c’est beau. En réalité, cette élection pose question. Si on peut se réjouir de la réussite de cette personne eu égard à sa maladie génétique, son élection révèle une autre maladie, celle de notre démocratie.
Les électeurs sont-ils des veaux hyper conditionnés au marketing, agissant face à l’offre électorale comme ils le font face à l’offre commerciale dans leur hypermarché, davantage séduits par le contenant que par le contenu ?
Outre la morphologie particulière que la trisomie 21 confère à ceux qui en sont atteints, ce handicap s’accompagne généralement d’une déficience intellectuelle. Toutefois, une minorité de personnes atteintes peut présenter un coefficient intellectuel normal, ce qui est certainement le cas de cette personne. Pour autant, il est inquiétant de constater que des électeurs ont confié la conduite de leur destin collectif à une personne a priori atteinte de déficience intellectuelle, les députés du Corts Valencianes étant chargés de l’élaboration et de l’adoption des lois régionales, de l’approbation du budget ou de la promotion du développement économique, culturel et social de la région. La question qui se pose est donc la suivante : dans nos démocraties occidentales, les électeurs votent-ils en pleine conscience pour des individus capables d’œuvrer dans l’intérêt général ou sont-ils des veaux hyper conditionnés au marketing, agissant face à l’offre électorale comme ils le font face à l’offre commerciale dans leur hypermarché, davantage séduits par le contenant que par le contenu ?
La presse espagnole nous apprend que cette personne était positionnée à la vingtième position de la liste du parti populaire (centre droit). Nous avons donc un début de réponse à notre question.
En poste car 21eme avec désistement au concours fonction publique pour les handicapés mentaux.
J’ai relevé qu’elle a fait une scolarité en école normale.
Bref, qu’en disent ses collègues de travail ?
À première vue juste de l’inclusion forcenée…
La bonne conscience démocratique. Reste à savoir si cette personne est sous tutelle ou curatelle renforcée. Ce serait rigolo si c’était le cas.