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Quand l’aveuglement idéologique rencontre la réalité: le cas du gauchisme

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Crédit Pixabay

L’idéologie fait des ravages sur les esprits logiques. Lorsque l’homme est guidé par une idéologie et qu’il est convaincu d’appartenir au camp du bien, il n’écoute plus sa raison. 

Ceux qui sont en désaccord avec lui ou essayent de lui prouver le contraire de ses croyances par des arguments se heurtent souvent à des résistances irrationnelles et parfois même à des insultes, comme si, en réaction de défense immunitaire, le côté du « irrationnel » de l’individu érigeait un violent barrage et tirait à gros coups de canon contre la rationalité imposée par l’adversaire.
L’individu est conduit par sa propre vérité –qu’il partage parfois avec quelques autres– et peut se rassurer s’il fait partie d’une communauté de croyances politiques, par le nombre important de ses soutiens et par des informations tronquées ou analysées sans rigueur pour se sentir conforté dans un dogme, qu’il ne reconnaît pourtant pas comme tel.

À titre d’illustration, même quand ils subissent l’expérience du contre-exemple, certaines personnes «pro-migrants» en ont fait la douloureuse expérience.

Ainsi, en août 2016, une militante de gauche s’est fait violer, probablement par trois migrants, mais n’a pas porté plainte et a même menti par peur que ses agresseurs ne subissent des amalgames (1). Elle a donc poussé le syndrome de Stockholm jusqu’à relativiser cette situation dramatiquement violente, a attribué cet événement à des causes « banales », la soirée ayant été alcoolisée. Comme s’il existait une situation « normale » qui justifierait le viol.

Cette militante du parti Solid, un parti de gauche, craignait que son histoire ne soit « récupérée » par ce qu’elle qualifie d’extrême droite. Elle a donc donné la priorité à son idéologie militante devant la cruelle réalité des violences qu’elle a subies. La négation du réel la protège d’une part de ses violents souvenirs et, d’autre part, d’un renoncement à une idéologie dont elle est finalement prisonnière.

Cet exemple n’est malheureusement pas isolé et les arguments sont vains face à un tel degré d’embrigadement idéologique.

En janvier 2018 en Suède, une mère refuse de porter plainte contre son petit ami, demandeur d’asile afghan, après que celui-ci ait violé sa fille (2). En mars 2018, en Grèce, une étudiante de gauche pro-migrants s’est fait violer par deux migrants, un Algérien et un Syrien (3). Un mois plus tard, en Suède, une pro-migrants est violée par deux migrants afghans qu’elle a rencontrés près d’un bar (4).

En juillet 2018, Sophie Loesche, activiste pro-migrants, leader d’un mouvement du parti social-démocrate d’Allemagne, est violée et tuée par un routier marocain (5), mais son frère préfère condamner le racisme des Blancs, alerter au « pas d’amalgame », alors que son pays est en proie à une explosion d’abus sexuels, notamment provoqués par des migrants et des réfugiés (Maghreb, Afrique subsaharienne, pays du Golfe…), révélée notamment par les abus sexuels de Cologne en 2016, où la presse s’est excusée d’avoir tardé à couvrir l’affaire.

Autre exemple marquant : une Youtubeuse, Antastesia, a raconté son agression par deux hommes dont elle a reconnu qu’ils étaient maghrébins. Le Youtubeur Lapin Taquin a isolé une séquence (6) de la vidéo où elle expliquait que lors de son agression, elle a pensé aux préjugés que ces deux hommes allaient entretenir sur les Maghrébins, eux qui en sont déjà tant victimes, selon ses dires.

En août 2018, un couple d’Américains vegan et idéaliste sont tués par cinq islamistes alors qu’ils pédalaient à proximité de la frontière séparant le Tadjikistan et l’Afghanistan (7). Ils effectuaient un tour du monde à vélo pour prouver la bonté de l’être humain, pour montrer que le monde n’était pas comme le décrivait les médias, c’est-à-dire pas aussi dangereux. Ils ont payé leur naïveté au prix de leur vie.

Par bonté d’âme, naïveté et croyances utopistes, ces personnes et mouvements pro-migrants refusent d’admettre que l’immigration de masse et incontrôlée amène en Occident des individus aux pratiques et aux mœurs incompatibles avec les nôtres.

Ils ignorent nos différences culturelles, pensent et nous obligent à penser que les êtres humains sont tous égaux, non seulement en droit, mais aussi en valeurs humaines. Ils romancent et idéalisent les migrants et réfugiés qu’ils infantilisent comme des personnes toutes innocentes et toutes en détresse, se sentant obligés de venir à leur secours sans faire appel un seul instant à leur esprit critique.

Déploient-ils autant d’énergie pour leurs proches et leurs compatriotes en difficulté ? Ignorent-ils que les hommes ont des cultures différentes et qu’ils n’ont pas le même rapport à la violence ? Savent-ils qu’ils sont perçus par nombre de migrants comme des « mécréants » ?

Les plus fous sont peut-être ceux qui donnent du crédit à ces idéologues dérangés, en valorisant, en légitimant les discours d’accueil. La folie et le dogmatisme désormais institutionnalisés, au détriment de la réalité et des victimes.

Mais lorsque les « bien-pensants » expérimentent la réalité décrite par ceux qu’ils appellent « fachos », nous pourrions attendre d’eux qu’ils reconnaissent au moins partiellement la réalité que ces « fachos » dénoncent. Mais il n’en est rien. Ces idéologues gauchisants se maintiennent dans leurs certitudes et malgré la multiplication des faits à charge contre leur idéologie, ils les réduiront à des faits divers non représentatifs ou accuseront la société d’être responsables de la violence de leurs agresseurs. Ces fanatiques sont peut-être encore plus dangereux encore que les criminels qu’ils encouragent.

Mickaël COILLOT

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