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Pour lutter contre la censure qui se met en place sur les réseaux sociaux et empêche la diffusion de certaines informations, une publication mensuelle au format *.pdf, le Coq Enchaîné, a été créée pour être imprimée, envoyée par email, afin d’échapper à la censure naissante sur les réseaux.
Le besoin de ré-information semble aussi vital pour l’esprit que celui de réalimentation l’est pour le corps du malade en convalescence. En l’espace d’à peine un demi-siècle, notre société a connu le régime de l’information d’unique, c’est-à-dire du monopole de l’État sur la radio et la télévision françaises, puis celui du la surabondance d’information sous toutes ses formes : télévisuelle, écrite, radio, internet, et désormais l’omniprésence des téléphones portables qui nous inondent d’informations minute par minute, ce que d’aucuns nomment l’infobésité ou surcharge informationnelle.
Dans ce vacarme d’information, une ligne directrice s’est néanmoins forgée sur la base d’une entente tacite entre les pouvoirs politique, financier et médiatique : celui de la doxa progressiste qui consiste à travestir le réel, nier le vrai, occulter la vérité quand elle s’éloigne de la doctrine vivre-ensembliste, et surtout à fabriquer un monde multiculturel dans lequel le pouvoir progressiste, l’immigration et l’islam, pour ne citer qu’eux, sont des vertus qui ne sauraient souffrir d’aucune critique : les médias y veillent. En ce sens, ils sont les gardiens de la doxa politico-médiatique qui nous impose une manière de penser, de comprendre le monde et se charge de faire taire par de nombreux moyens quiconque en émettrait la critique.
Ainsi, notre liberté d’expression est paradoxalement très étendue “et en même temps” très réduite. Les moyens matériels de la liberté d’expression sont potentiellement infinis puisque chacun peut dire, en théorie, à peu près ce qu’il veut via les réseaux sociaux notamment, formuler les critiques les plus virulentes à l’encontre du pouvoir, de l’immigration,… Cette liberté d’expression a toutefois des limites imposées par la loi. Et elles sont de plus en plus nombreuses. Depuis la loi Gayssot de 1990, notre liberté d’expression a progressivement été restreinte par des motifs souvent fallacieux, au mépris des grands principes de notre constitution. A ce jour, il existe plus de vingt critères de discrimination qui obèrent notre capacité d’expression, dont ceux de l’appartenance à une religion ou a une ethnie, ce qui compromet sérieusement les possibilité de critiquer l’islam ou l’immigration, notamment dans les choix professionnels, sans risquer une lourde peine de prison associée à une amende de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Ce genre de dérive, provoqué par la loi, pourrait permettre de réduire substantiellement la capacité des contres-pouvoirs, des opposants politiques à exprimer librement leurs idées sur les réseaux sociaux dont on sait qu’ils sont un puissant vecteur de diffusion de l’information.
Afin d’échapper à la censure qui se met déjà en place sur les réseaux sociaux, le journal Le Coq Enchaîné est publié chaque mois depuis le début de l’année. Il est disponible ici.