Il pleut dans l’église. Des violons absents résonnent dans nos cœurs blessés. Nous regrettons ta voix nous parlant avec douceur, ton œil pétillant quand tu nous regardais enfants, fier alors que nous grandissions, de marbre à l’approche du long hiver.
En ce matin immobile, tu ne vois plus rien. Le bois et l’encens sont ta seule parure que nos regards incrédules couvrent de mépris.
Nous fixons l’organiste, discrète et singulière, ornant de ses notes nos profonds silences, caressant un clavier qui sanglote la beauté du monde.
Après toi, elle s’en ira dans l’indifférence de ceux qui ne l’attendaient pas, exhausser de sa musique l’inéluctable et le sacré.
–De Profundis, recueil de textes à paraître, extrait
Grégory Roose
J’aime vos écrits mais celui-ci est un peu hermétique. Faut il comprendre que vous parlez de la foi ?