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Été meurtrier en France : le couteau, arme de guerre civile ?

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Chaque jour, ou presque, la presse nous apprend une nouvelle agression au couteau. Pudiquement annexées à la rubrique « faits divers », ces attaques, fréquemment commises avec l’intention de tuer, sont-elles des attentats mal identifiés, un « effet de mode » parmi les racailles, le symptôme de l’ensauvagement de notre société ou celui d’une guerre civile larvée ?

 C’est une sombre litanie dont Adrien Perez, mort sous le couteau de trois racailles, est devenu le symbole, celle des agressions à l’arme blanche, le plus souvent gratuites, qui touchent de plus en plus régulièrement les Français.

Témoignage choc de la mère d’Adrien Perez : « Nos enfants se font assassiner, et toujours par les mêmes! » https://t.co/yiQ8TF1YDw via @f_desouche

— Pierre Sautarel (@FrDesouche) 9 août 2018

  • · Le 18 août, dans la Drôme un mort, un blessé à coups de couteau. Le mort présente une dizaine de blessures, dont une à la carotide. La piste terroriste est écartée, mais nous y reviendrons.
  • · Le même jour, à Marseille, c’est un jeune homme de 16 ans qui est poignardé au ventre pour un regard de travers.
  • · Le 17, ce sont deux hommes qui sont poignardés dans une rame de tramway, à Montpellier, pour une cigarette refusée.
  • · Le 17 encore, deux jeunes gens se font suriner, sur l’île de loisirs du Cap d’Agde. L’un d’eux est entre la vie et la mort.
  • · Le 16, à Cherbourg, un passant est attaqué au couteau dans le dos.· À Rennes, le 11 août dernier, on déplorait un mort et un blessé grave, au cou encore, dans deux affaires distinctes.

    Série de coïncidences ? À près d’une agression par jour, au moins depuis le début de l’été, il devient difficile de nier la fréquence de ces graves violences. Souvenez-vous de ce jeune homme, qui, comme Adrien Perez, a été tué pour avoir défendu des innocents : encore un égorgé, cette fois à Jarny, en Meurthe-et-Moselle ; c’était le 6 août.

    Rappelez-vous cet homme tué d’un coup à la carotide dans un bus parisien, le 8 août dernier par un clandestin bien connu des services de police.Mentionnons aussi ce « migrant » afghan qui a poignardé quatre personnes à Périgueux, le 14 août dernier, et qui s’en sort avec quatre ans de prison et une interdiction de séjour… en Dordogne, s’il vous plaît
      

    🔴 Paris: encore 1 fois le tueur-égorgeur était 1 clandestin dealer, voleur, violent, multi-récidiviste, archi-connu de la police, toujours remis en liberté et donc jamais expulsé.

    🔵 En fait on devrait tous poursuivre l’état pour mise en danger de la vie d’autrui. pic.twitter.com/aOcXupnYYf

    — Olivier Marteau (@MarteauOlivier) 17 août 2018

    Les attaques au couteau ont, certes, toujours existé. Ainsi, la dénonciation de ce phénomène ne serait que pure paranoïa de « fachos complotistes »  selon les  médias de grand chemin, comme les nomme Slobodan Despot. Ils pèchent, comme souvent, par myopie, voire déni et manque d’analyse. Car, effectivement, l’examen de ces affaires fait apparaître plusieurs facteurs originaux. 

    La fréquence des attaques 

    Si les événements sont encore trop récents pour que l’on dispose de statistiques fiables, un lecteur assidu de la presse régionale – ou de sites tels que celui de Fdesouche – n’aura pu s’empêcher de noter la récurrence de ces agressions, au point que des responsables politiques en vue se sont emparés du sujet et que plusieurs médias d’audience nationale se sont penchés sur la question, à l’instar de nos confrères de Sputnik avec cette enquête fouillée ou ces bonnes analyses de Causeur, ici et .

    2018 été meurtrier
    macabre «épidémie» d’attaques au #couteau quasi quotidiennes qui blesse, endeuille la #France
    Seule la #PQR nous informe, pas d’analyse sur ce nouveau? phénomène national : hier un boulanger à Saumur, aujourd’hui 4 personnes dont un blessé grave à Périgueux https://t.co/05S2FMhmVy

    — Valérie Boyer (@valerieboyer13) 14 août 2018

    Le profil des assaillants

    Difficile de disposer de statistiques précises, là encore, mais une approche empirique permet de constater que la plupart des agresseurs sont soit des  « migrants »  en provenance de pays musulmans, soit de jeunes gens « issus de la diversité » et des « quartiers », en clair de zones à forte concentration d’immigrés et de descendants d’immigrés non-européens.  

    Ils sont solidaires avec les meurtriers, soyons solidaires avec leurs victimes. #JusticePourAdrien pic.twitter.com/7H2TBDIklt

    — Damien Rieu (@DamienRieu) 8 août 2018

    Le choix des cibles

    Naguère, s’il arrivait que les voyous règlent leurs comptes au couteau, le citoyen lambda n’était, la plupart du temps, que menacé par cette arme, pour qu’il cède ses objets de valeur. Actuellement, tout un chacun, boulanger, étudiant, retraité, mère de famille, peut légitimement se sentir menacé, car les assaillants semblent frapper au hasard, pour des motifs aussi futiles qu’un refus de cigarette ou un geste mal interprété. Nos confrères de Causeur, mentionnés ci-dessus, ont justement relevé que les femmes ou leurs défenseurs faisaient toutefois partie des cibles privilégiées.

    La localisation des attaques

    Le « sentiment d’insécurité », comme aiment à euphémiser certains médias ou sociologues, est d’autant plus vif que ces « faits divers » essaiment partout en France. Habiter loin des banlieues chaudes des grandes métropoles ne protège plus de cette forme de criminalité. Saint-Paul-Trois-Châteaux, Rennes, Montpellier, Jarny, Paris, Cherbourg, Grenoble… Mégalopoles, villes moyennes et petites communes de la France périphérique sont touchées sans distinction, même si la proximité d’une cité est un facteur aggravant.

    🔵 Préfet en charge de l’immigration: « En répartissant les migrants dans toute la France ils s’intègrent mieux ».
    🔴 Résultat= des faits divers sanglants, graves & répétés partout dans le pays:
    – Tchétchènes & Guyannais à Reims
    – Afghans à Rennnes & Alençon
    – Pakistanais à Paris pic.twitter.com/y7pyOQhBn7

    — Olivier Marteau (@MarteauOlivier) 8 août 2018

    La violence des attaques

    « Attaques au cou », la délicate litote des médias centraux, cache mal la volonté de tuer. Que ce soit donc par égorgement, d’un coup au cœur comme pour Adrien Perez ou à l’abdomen, il ne s’agit pas de neutraliser un adversaire, mais de le tuer. Nous sommes la plupart du temps face à des tentatives de meurtre.

    Résumons-nous… Des attaques avec l’intention de tuer –souvent par égorgement–, survenant partout, ne ciblant personne en particulier, dont les auteurs sont le plus souvent soumis à l’Islam… Ceci ajouté au modus operandi recommandé par l’État islamique et pratiqué par de nombreux terroristes dans le monde musulman, l’attaque à l’arme blanche, ne peut qu’interroger sur le sens réel de ce phénomène. Faisons-nous face à une vague d’attentats islamistes déguisée ?

    Il est vrai que d’une part, les policiers sont mal formés à identifier de tels attentats et que de l’autre, responsables politiques et médias souhaitent taire tous les phénomènes qui iraient à l’encontre du « vivre-ensemble ».Que les autorités se dépêchent de nous annoncer, comme dans le cas de Saint-Paul-Trois-Châteaux, que « la piste terroriste est écartée », alors que l’action ressemble comme deux gouttes d’eau à l’attentat au couteau de Paris, à celui qui a frappé le père Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray ou à l’attaque des deux jeunes filles poignardées au cri d’«Allahou Akbar» devant la gare Saint-Charles de Marseille suscite une certaine méfiance et il est bien possible que certaines de ces agressions soient en fait des attentats non répertoriés.

    Pour les décodeurs du Monde, l’attentat de la gare Saint-Charles est un banal « fait divers » pic.twitter.com/saklXRb0ta

    — Pierre Sautarel (@FrDesouche) 4 juillet 2018

    Pour autant, voir une volonté –ou à tout le moins un prétexte– politico-religieuse derrière chacune de ces agressions serait aller bien vite en besogne. Si l’hybridation entre terroristes islamiques et délinquants n’est plus à prouver, la plupart de ces tentatives d’assassinat –réussies ou non– ne portent pas la marque du terrorisme islamique. Celui-ci frappe des innocents, mais dans des lieux porteurs de sens : gares ou aéroports, églises, lieux touristiques, lieux de concert ou de détente… et rien ne vient les prévenir. Les cas qui nous occupent se déroulent dans la rue et un élément déclenche l’action, qui n’est pas préméditée : un geste, un mot ou un regard, la défense d’une autre personne…

    S’agit-il alors du symbole de l’ensauvagement de la société ? Assurément, migrants et racailles vivent dans une culture de violence et ne reconnaissent ni nos coutumes ni nos lois. Quand on vient d’Afghanistan, de Somalie ou de Libye, la vie humaine n’a pas la même valeur qu’en France. La culture de l’excuse, la faiblesse de la réponse pénale ont développé chez les délinquants un sentiment d’impunité, comme le dénonce le syndicat de police Alliance. Et toutes sortes de raisons psychologiques et culturelles expliquent pourquoi ces individus ne supportent pas la moindre contrariété et y répondent systématiquement par une violence croissante. Après tout, ne sont-ils pas « déséquilibrés » ?

    Alors, oui, la société s’ensauvage, devient brutale et cela n’est pas près de s’arrêter. Pourtant, l’explication semble un peu courte. Il ne s’agit pas que d’une violence gratuite de plus en plus fréquente. Entre les attentats « low cost » (au couteau, au camion, etc.), la multiplication des agressions sexuelles, les attaques, notamment à l’arme blanche, qui se multiplient, les scènes de guérilla urbaine à chaque rassemblement festif, se dessine le tableau d’une France en état de guerre civile rampante.

    Le mot est lâché, tout comme probablement le flux de commentaires lénifiants ou horrifiés de nos amis bien-pensants. Cependant, comment définir l’agression violente et systématique d’une partie de la population par une autre ? Comment qualifier le remplacement de la loi commune par la loi de la jungle des caïds et des imams ? Comment désigner autrement ces tentatives d’assassinat envers les représentants de l’autorité ?

    Notre pays ne va pas bien, lorsque près de 8 000 policiers et gendarmes sont blessés en mission chaque année et lorsque 2 280 pompiers ont été agressés pour la seule année 2016 alors qu’ils portaient secours à la population. #VoeuxNice pic.twitter.com/s9V3lGLHJC

    — Eric Ciotti (@ECiotti) 11 janvier 2018

    Il est à noter, en effet, que les simples citoyens sont loin d’être les seules cibles de ces attaques au couteau. Souvenons-nous de ces policiers obligés de tirer sur un jeune qui tentait de les attaquer au poignard lors d’un banal contrôle d’identité ou de ces pompiers dépouillés de leur matériel sous la menace de couteau, après une intervention. On ne compte d’ailleurs plus les cas de pompiers agressés lors de missions de secours dans les banlieues chaudes, et c’est maintenant jusque dans certains centres-villes que les soldats du feu subissent de véritables embuscades.

    Nouvelle mise à jour des attaques et agressions envers les forces de l’ordre et surveillants de prisons :
    750 AGRESSIONS / BLESSES au 15/08/18 (sous réserve qu’on en trouve encore) (+ les 1100 civils agressés dans la rue)
    1850 blessés en 2018 https://t.co/vlzwNiYdhr

    — Classe2Matricule2856(@DisinfoEU) (@soleilevant888) 16 août 2018

    Même les services de santé sont la proie de violences de plus en plus fréquentes, pas spécifiquement au couteau, il est vrai. Quant aux médecins qui tentent d’exercer dans certains quartiers, c’est à leurs risques et périls.

    Flics, pompiers, médecins sont effectivement des représentants de l’ordre social français, un ordre dont les racailles ne veulent pas sur « leur » territoire (sauf les services sociaux qui déversent leur manne sur leurs familles). Ces territoires, improprement appelés « zones de non-droit », vivent régulièrement des épisodes de guérilla urbaine destinés à chasser tout représentant de « l’ennemi », à se débarrasser de ses lois pour en instaurer de nouvelles, comme l’explique bien Eric Zemmour, dans cet extrait vidéo.

    Alors certes, chaque petit voyou qui agresse sauvagement un policier ou un pompier, chaque migrant qui blesse à l’arme blanche un innocent sans raison, n’a pas forcément conscience de mener une opération de guerre civile… quoi que.

    Quand ces violences ne sont pas commises au cri de « Allaouh Akbar », c’est à celui de « nique la France ». Et, poignard à la main, c’est la même chose.

    Charles Dewotine

    A propos de l'auteur

    aurora.info

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