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Lors d’une rixe à Alençon entre deux bandes rivales, un Afghan a été tué et 8 autres personnes blessées.
50. C’est le nombre de nationalités qui cohabitent dans le quartier de Perseigne à Alençon. Mais depuis quelque temps, les Afghans manquent à l’appel. En effet, une rixe mortel d’une rare violence a éclaté entre une quarantaine de personnes le 1er août dernier et a coûté la vie à un jeune Afghan de 29 ans, ce qui a entraîné la fuite d’une centaine de ses compatriotes qui vivaient sur place depuis quelques mois.
Le quotidien le Monde rapporte les évènements qui se sont produits dans ce quartier d’Alençon. « Afghans d’un côté et riverains de l’autre s’affrontent. Tous, ou presque, sont équipés de barres de fer, de tournevis, de battes de baseball, de couteaux ou même d’armes à feu. La bataille rangée dure plusieurs dizaines de minutes, jusqu’à l’arrivée des pompiers. Massoud, un Afghan de 29 ans, meurt, touché par deux balles au bras et à la jambe. Dix autres personnes blessées, dont quatre par arme à feu, sont emmenées à l’hôpital, placées sous protection policière » (Le Monde du 25 août).
Le responsable de la section locale de la ligue des droits de l’Homme, Jean-Jacques Oesinger, dénonce fermement « les attaques ciblées envers la communauté afghane vivant dans le quartier de Perseigne. » Il demande aux pouvoirs publics de « mettre en œuvre les moyens pour restaurer une situation fortement dégradée et assurer durablement le respect de l’état de droit » et estime que le quartier est « gangrené par l’islamisme » et que « quelques clans y font la loi, des voitures brûlent depuis trop longtemps, avec un déficit de résultats ».
Le triste exemple du quartier de la Perseigne à Alençon nous interroge, une fois n’est pas coutume, sur la pertinence d’une doctrine sociétale imposée: le vivre-ensemble.
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