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Voici ce qu’est devenu notre système électoral : une vaste farce démocratique qui n’amuse plus que ceux qui peuvent encore en profiter. Ce sont les minorités actives. Je ne crois plus à cette pseudo-démocratie qui vante la liberté d’expression, mais censure à tour de bras ceux qui s’écartent de la doxa remplaciste, prône la pluralité des opinions martelées par des médias unanimes, adule la diversité dans les campagnes de publicités, commerciales comme officielles, instaure un cordon sanitaire, ou front républicain, autour des partis politiques un peu trop critiques avec une immigration pourtant bien plus visible que les couples mixtes qui n’existent pour ainsi dire que dans la propagande officielle.
Je me baladais, dimanche dernier, dans les rues de Grasse. Cette ville a tout d’un petit joyau perché sur les balcons verts de la côte d’azur. Une architecture riche, des ruelles chargées d’histoire, l’omniprésence de la fleur et des parfums, des petits commerces et des fontaines provençales. Pourtant, ce petit paradis juché sur le contrefort des Alpes du Sud, dans l’ombre de Cannes, est un lieu où l’on se sent mal. J’y ai croisé bien davantage de populations allogènes, au regard de conquérant subventionné, que d’indigènes vivant comme des provençaux en Provence. Au détour d’une rue, j’entendais éructer la langue de l’Occupant, agressive et gutturale. Au coin d’une autre, un groupe de trois jeunes gens, assis sans rien dire, occupés à engloutir un kebab au son d’une musique ostensiblement étrangère. En quittant la ville, un jeune homme au profil génétique identifiable, âgé d’une vingtaine d’années peut-être, marqua l’arrêt devant ma voiture qui roulait doucement. Il me fixa droit dans les yeux, l’air agressif, retirant ses lunettes en plastique comme pour tenter de m’impressionner avec un regard qui sentait pourtant la défaite civilisationnelle. Je n’ai pas pu m’empêcher, en reprenant ma route, du lui faire savoir ce que sa présence en ces lieux m’inspirait. Cela n’a pas dû lui plaire, assurément.
Les nouveaux Occupants de Grasse en ont chassé la grâce. La ville se tiers-mondise, occupée par des indésirables exportés par leurs pays d’origine, certainement trop heureux de s’en débarrasser. Ils ne sont certes pas majoritaires, pour l’heure, mais leur capacité de nuisance est telle que la ville, désormais muséifiée, s’en meurt.
Les minorités actives dominent les majorités paresseuses. Ainsi va le monde. A nous de devenir une minorité active dans cette immense farce démocratique.