Lorsque l’on dit à quelqu’un qu’il utilise une image d’Épinal, cela signifie qu’il enjolive la réalité, qu’il ne montre que le bon côté des choses, de façon un peu naïve et réductrice.
Montrer la «France d’Épinal» est une façon pour moi de découvrir et faire découvrir des petits coins de France qui ont su garder leur authenticité. C’est aussi une manière de prendre conscience que cette France forgée par des générations d’hommes et de femmes dans une relative continuité est en train de disparaître sous le poids d’une mondialisation « uniformisatrice ».
Montrer cette France d’Épinal, faite des clochers, de villages reculés qui ont conservé leur authenticité, de moments d’histoire ancrés dans leurs pierres. Montrer la France des fours à pain, des petites chapelles, des lavoirs, des traditions toujours vivantes.
Montrer cette France qui survit difficilement mais qui peut, j’en suis sur, renaître sur chaque parcelle de notre territoire.







