Entretien exclusif avec Sébastien Jallamion

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Très actif sur le réseau social Twitter, Sébastien Jallamion, ancien policier, patriote et souverainiste est président de l’association Andèle, auteur du livre biographique A mort le flic !

Alors qu’il vient d’être définitivement relaxé du chef d’incitation à la haine ou à la discrimination envers une communauté de personnes en raison de son appartenance à la religion musulmane, le CCIF ayant signalé l’un de ses tweets au procureur de la République, le voici de nouveau renvoyé devant la justice le 8 février 2019. En cause, un autre tweet écrit en réaction aux prières de rue de Clichy-la-Garenne, qui a provoqué le courroux du préfet des Hauts-de-Seine, Pierre Soubelet, qui a déposé plainte pour « outrage ».

 
Sébastien Jallamion se livre en exclusivité pour Adoxa sur son combat, la politique, ses projets.
 
 

1/ Certains commentateurs vous comparent à Tommy Robinson par le combat que vous menez et le traitement judiciaire qui vous est infligé. Assumez-vous cette comparaison ?

 

Je soutiens le combat mené par Tommy Robinson, tout comme je soutiens celui de tous ceux qui sont persécutés sur le plan judiciaire dès lors qu’ils dénoncent les conséquences de l’immigration massive et de la propagation de l’islam : deux problèmes étroitement liés qui engagent notre avenir.
Je pense que c’est la raison pour laquelle on me compare à lui : j’ai moi-même eu a subir les foudres de la Justice en France et ai perdu mon emploi pour mes prises de paroles. Mais j’ai pu éviter jusqu’ici l’incarcération, ce qui n’est hélas pas le cas de Tommy Robinson qui a séjourné plusieurs fois en prison, qui plus est dans des conditions le mettant clairement en danger.
J’ai suivi de près les circonstances dans lesquelles il a été dernièrement interpellé, jugé en un temps record et incarcéré pour un motif fallacieux. La forte mobilisation de ses soutiens a certainement pesé dans la balance concernant la décision qui a été prise de le libérer au bout de quelques mois, mais le message est clair : certains magistrats ne reculeront devant rien pour faire taire les voix dissidentes. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que c’est exactement la même chose qui se passe en France, et qu’il ne faut pas compter sur les médias traditionnels pour vous en informer.
Nous vivons une époque particulière, où nos libertés fondamentales sont en jeu, et où elles semblent fondre comme neige au soleil dans une indifférence quasi-générale, ou plus précisément dans un contexte où les indignations de ceux qui prétendent militer pour les droits de l’Homme sont clairement sélectives. On ne les a pas entendu pour le cas de la privation de liberté de Tommy Robinson. On ne les entends pas non plus quand je suis renvoyé devant les tribunaux au moindre prétexte.

2/ Vous êtes une nouvelle fois l’objet d’une plainte qui sera jugée au tribunal correctionnel. Est-ce la bonne méthode pour vous faire taire ?

Je suis en effet renvoyé devant le tribunal correctionnel de Privas le 8 février 2019 à 10h00 suite à une plainte de Pierre Soubelet, préfet des Hauts de Seine, déposée pour outrage, l’ayant qualifié d’islamocollabo sur le réseau social Twitter en septembre 2017, au vu de son inaction face aux prières de rue musulmanes à Clichy-la-Garenne.
Pensez-vous que Pierre Soubelet, préfet des Hauts-de-Seine, a de par son inaction face aux prières de rue de Clichy-la-Garenne apporté la preuve de sa collaboration avec l’islam politique ?

— Sébastien JALLAMION (@SJallamion) 25 août 2018

 

C’est la seconde fois en quelques mois que je devrai comparaitre devant un tribunal correctionnel pour des propos tenus sur Twitter, le CCIF ayant déjà décidé de me prendre pour cible. Fort heureusement, j’ai été définitivement relaxé face à eux et cette victoire judiciaire, curieusement passée sous silences par les médias « mainstream » me permettra de les poursuivre à mon tour en dénonciation calomnieuse, une procédure que mon avocat Me Gabriel Versini entend mener par la voie d’une citation à comparaitre. Cet acharnement judiciaire peut donc parfois se retourner contre ceux qui en sont les auteurs, à condition de tomber sur des juges qui rendent des décisions conformes au droit, à l’exclusion de toute considération idéologique.
Le fait est que je ne ferais pas l’objet d’autant de procédures devant les tribunaux, y compris lorsque le procureur en charge de l’opportunité des poursuites sait parfaitement que les éléments constitutifs de l’infraction ne sont pas réunis, si mes propos ne gênaient personne. C’est le cas pour ce nouveau procès en « outrage », à l’issue duquel j’entends bien être relaxé, mais dont je dois supporter pour l’heure les frais de justice liés à ma défense. A titre informatif, les frais d’avocat du préfet des Hauts-de-Seine sont pris en charge par l’Etat du fait de la protection fonctionnelle accordée à ses agents. Utiliser l’argent public dans ce genre de procédure dont la dimension politique n’échappe à personne est une belle démonstration de l’inconséquence de certains.
Pour ma part, j’entends bien continuer à témoigner pour alerter l’opinion et pour dénoncer la complaisance de certains avec l’islam politique qui ne cesse d’avancer ses pions dans notre pays, avec pour seul horizon les mêmes conséquences que celles que l’on constate partout dans le monde lorsque les islamistes parviennent à leurs fins. C’est un combat tellement important que je me demande parfois comment certains peuvent croire un seul instant qu’ils peuvent réduire au silence ceux qui le mènent en les renvoyant devant les tribunaux… Peut-être ne sont-ils pas tout à fait sereins.

3/ Vous avez déclaré sur les réseaux sociaux « J’emmerde l’Islam ». D’où provient votre aversion assumée pour cette religion ?

Cette question ne se poserait même pas s’il s’agissait du nazisme. Tout le monde aujourd’hui peut parfaitement dire sur les réseaux sociaux « j’emmerde le nazisme », d’autant que c’est très facile maintenant qu’il a été vaincu par nos aïeux. Mais je reste convaincu que peu de nos contemporains l’auraient fait sous l’occupation.

 

Je pose ça là : j’emmerde l’islam. Je le combats de toutes mes forces, par tous moyens, et le combattrai jusqu’à la fin de mes jours !

— Sébastien JALLAMION (@SJallamion) 27 mai 2018

 

Si je fais cette comparaison, c’est pour bien faire comprendre ce qu’est l’islam, que d’aucuns présentent comme une simple « religion », car il n’en est rien. L’islam est un totalitarisme, un dogme mortifère qui entend codifier la vie de ses adeptes dans ses moindres aspects. Nous devrions nous inquiéter sérieusement des sondages qui permettent d’établir qu’une majorité de musulmans vivant sur notre territoire fait passer les Lois de l’islam devant les Lois de la République, car se sont les prémices d’une scission entre deux visions diamétralement opposées de notre rapport à autrui, de notre vie en communauté. Or ces visions ne sont définitivement pas compatibles. D’ailleurs si tel était le cas, personne ne chercherait à « réformer l’islam », alors même que de nombreux spécialistes de la question nous ont expliqué que ce n’était pas possible.
Pour ma part, j’ai pris pleinement conscience du problème en septembre 2014, lors de l’enlèvement et de la décapitation d’Hervé Gourdel en Algérie, au seul motif qu’il était français, ses ravisseurs et bourreaux ayant mis en scène son exécution pour faire allégeance à l’Etat Islamique. C’est à ce moment là que je me suis lâché sur mon compte Facebook, alors anonyme, du fait de ma qualité de policier. J’ignorais alors que ma propre vie allait basculer, ou plutôt, avec le recul, que le destin allait me faire basculer dans la résistance à ce moment précis.
La suite des évènements, nous l’avons tous vécu à notre manière, certains au prix du sang. Le choix de ne pas nommer l’ennemi, puis de le nommer du bout des lèvres sans le combattre, traduisent l’ampleur de la complaisance dont il fait l’objet.
En somme, je souscris totalement aux déclarations de Michel Onfray qui a dit que les « collabos d’aujourd’hui sont ceux qui prétendent que l’islam est une religion de paix, de tolérance et d’amour ».

4/ Vous êtes membre du SIEL et du CNRE. Doit-on comprendre que vous vous destinez à une carriere politique ?

Je ne suis pas simplement membre du SIEL, présidé par Karim Ouchikh, ou du CNRE, je milite également pour Riposte Laïque et soutiens régulièrement de nombreux autres mouvements. Sur le plan politique, ma vision est claire : je considère qu’il y a urgence et que l’union des droites est notre seule chance d’espérer un dénouement démocratique à ce que nous vivons actuellement dans notre pays. Cela passe par une prise de conscience, et c’est cette prise de conscience que j’essaie à mon humble niveau, et comme beaucoup d’autres, de provoquer.
Je ne suis pas naïf, je connais bien l’univers des partis, j’ai d’ailleurs relaté mon expérience de militant dans mon livre témoignage « A mort le Flic ! » paru à l’été 2017. Je considère juste que nous avons le devoir de tout essayer pour éviter le pire, tout en nous y préparant.
Je sais que de nombreux élus me suivent. J’espère qu’ils en profitent pour nourrir leur réflexion. Pour ma part je ne me suis présenté qu’une seule fois à des élections, lors des municipales de 2008 sur une liste divers droite à Sainte-Foy-Lès-Lyon, dans un contexte bien particulier. Nous étions en grande partie des dissidents gaullistes de l’UMP, dont était membre le maire sortant. Notre score important a amené le maire à prendre en compte une grande partie de notre programme.
Les solides amitiés que j’ai nouées par mon militantisme m’auraient certainement permis de figurer en bonne place sur la liste LR lors des dernières élections régionales. J’ai fait le choix de claquer la porte avant, du fait de mes divergences de vues, pour militer au sein du FN69, avant de rejoindre le SIEL après avoir du quitter précipitamment mon logement, pour m’installer sous d’autres cieux.
Je connais donc les dénominateurs communs des partis de droite autour desquels ils pourraient utilement se rassembler, pour peu que l’avenir de la France passe avant la logique des partis. Mais me destiner à une quelconque « carrière politique » : très peu pour moi. On ne devrait d’ailleurs s’engager politiquement que pour servir l’intérêt général, tel un sacerdoce, et non pas pour « faire carrière ».
Certes, il y a des élus intègres, dans tous les partis, qui donnent beaucoup de leur temps au service de leurs concitoyens. Vous les verrez rarement « faire carrière ». Car en politique, il faut être un monstre froid et un manipulateur hors pair pour atteindre les sommets. Si vous n’êtes pas du sérail, vous ne rencontrerez que des obstacles, dans un univers où tous les coups sont permis, et où les plus durs sont toujours portés par vos « amis ». Mais après tout on n’est jamais trahi que par les siens…
En somme, soutenir un candidat, ou une candidate, au cours d’un scrutin si sa victoire sert nos intérêts, c’est dans mes cordes. Je l’ai d’ailleurs fait régulièrement, d’autant que je ne me fais aucune illusion : mes prises de positions n’engagent que moi, et chacun est libre de voter ou non pour la personne de son choix. Me présenter à une élection, en revanche, ce n’est pas du tout au programme.

5/ Vous avez du quitter la France pour vous réfugier en Suisse quelques temps. Quels sont vos projets, vos perspectives professionnelles ?

Mon exil vers la Suisse s’est fait dans l’urgence, en juin 2017, étant sous le coup d’une condamnation devenue définitive à 200 jours-amendes à 25 euros dont j’avais reçu le commandement de payer l’intégralité (soit 5000 euros) dans un délai très court. N’ayant pas les moyens de m’acquitter d’une telle somme après ma mise à mort professionnelle et les frais de justice liés aux procédures auxquelles j’ai du faire face, mon choix était simple : c’était l’exil ou la prison.
J’ai pu régulariser ma situation depuis, et ai regagné la France au bout de quelques mois, tout en continuant à affronter la Justice dans les circonstances énoncées supra. « Affronter la Justice » est une expression qui peut surprendre, mais je ne vois pas comment dire les choses autrement.
Afin de pouvoir travailler, j’ai sollicité par équivalence, attestations à l’appui, une carte professionnelle auprès de l’organisme gérant les habilitations à exercer dans le secteur de la sécurité privée (CNAPS). Les choses ont vraiment trainé en longueur, et je me suis vu notifier un refus du fait de ma condamnation inscrite au bulletin N°2 du casier judiciaire, et des antécédents judiciaires qui ne cessent de s’ajouter au fur et à mesure que l’on me cherche des poux dans la tête…
En quelque sorte, mes 20 ans d’expérience dans les rangs de la police nationale n’ont pas plus de valeur aujourd’hui sur le marché du travail que si j’avais passé le même temps dans le coma. Je dois donc repartir à zéro et envisage une reconversion totale, sans négliger les obstacles que l’on mettra sur ma route. Par ailleurs, à l’heure où la moindre candidature est soumise aux moteurs de recherche sur internet, je vois mal quel employeur pourrait sereinement me recruter aujourd’hui. Trop sulfureux sans doute…
J’ai donc prochainement décidé de créer mon entreprise, à l’étranger, dans le but d’y importer des produits français, mais je ne peux en dire plus tant que mon projet ne s’est pas concrétisé, afin de ne pas le mettre en péril, car il est évident que je suis dans le collimateur d’un certain nombre de personnes ayant les capacités de me nuire. En tous cas, si elles lisent cette interview, qu’elles comprennent bien que ce ne sera pas un exil, et que je continuerai d’affronter l’adversité bien en face, droit dans les yeux, et en toute circonstance.
Et ce ne sont pas les nombreux témoignages que je reçois de personnes voyant dans ma détermination une source de motivation qui risquent de me faire changer d’avis…
Je vous annonce l’ouverture d’une cagnotte en ligne afin de me permettre de régler mes frais d’avocat suite à la nouvelle procédure ubuesque intentée contre moi par le préfet des Hauts-de-Seine. Merci pour votre solidarité !https://t.co/jmxdrQ5sds https://t.co/CbjWzY6UOu

— Sébastien JALLAMION (@SJallamion) 15 septembre 2018

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aurora.info

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