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Critique de la théorie du genre, par le bon sens et par la foi

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La théorie du genre est l’idéologie selon laquelle les identités masculines et féminines ne seraient que constructions sociales oppressantes, initiées dès l’enfance par les éducations différenciées du petit garçon et de la petite fille. Le seul moyen de s’affranchir de cette grossière erreur commise par l’humanité depuis… he bien, depuis toujours, en fait, serait d’élever les deux genres d’une façon parfaitement égale.

Pour faire accepter cette thèse contre tout bon sens, la méthodologie est toujours la même : essayer d’apitoyer le mouton sur le sort du boucher. Au raisonnement intellectuel, on substitue des impulsions par l’émotion et par l’image, on utilise un champ lexical spécifique pour brouiller les compréhensions et concentrer l’individu sur ce que ces mots lui évoquent, plutôt que sur ce qu’ils veulent réellement dire. Par exemple, “discrimination”, ne veut plus dire “différentiation” et devient alors “ mal, mauvais, pas bien”. Et, au nom de cette sacro- sainte haine pour tout ce que la société définit, de sa propre autorité, comme “mal”, on prive chaque être de ses besoins spécifiques, le soumettant ainsi à la plus grande des injustices : la négation de son individualité.

Scientifiquement, biologiquement et physiologiquement hérétiques

C’est avec inquiétude que l’on constate que cette théorie trouve adhérents, militants ou indifférents. Alors, il convient de rappeler que la TDG est incompatible avec plusieurs niveaux du réel.

Elle est impossible à attester scientifiquement, puisque prouver une égalité des genres impliquerait de prouver l’absence de différences, ce qui prendrait un temps littéralement infini, puisque l’égalité n’est pas quantifiable. Incompatible avec la réalité biologique, puisque le corps féminin et le corps masculin sont visuellement différents. Incompatible avec la réalité physiologique, car si certains aiment à nuancer “le sexe” – réalité uniquement biologique – et le “genre” – réalité physiologique déterminant unique de l’identité – la réalité, une fois de plus, les discrédite. De fait, comment un être, biologiquement femme, pourrait être certain que sa physiologie est celle d’un homme, sans confondre réalité physiologique et fantasme de l’être masculin ?

Le féminisme comme source

Le féminisme moderne a permis de glisser vers la TDG. Sa seule raison d’être est l’idée implantée dans les esprits selon laquelle les femmes auraient été, de tout temps, oppressées par les hommes. Une idée s’appuyant sur le seul clivage bon/méchant, une vision manichéenne qui prédestinerait les êtres de sexe féminin à une condition de victime, prédestination annulée grâce à la théorie du genre.

TDG : un mouvement politique avant tout

Historiquement, les idéologies perverses naissent de puissances narcissiques, dont les rêves prennent le dessus sur un réel abandonné, les poussant à livrer bataille à tous leurs opposants. Plus la théorie du genre sera défendue par des élites, plus elle s’imposera à une population de laquelle sera socialement exclu tout individu en désaccord. Très vite, donc, nous pourrions nous retrouver face à des êtres sans identité, donc facilement manipulables.

Le gender (féminisme inclus) n’est pas qu’une simple idéologie : c’est un mouvement politique qui s’impose avec violence à l’humanité, l’asservissant définitivement aux grandes puissances financières. Avec violence, car provoquant un massacre, ici, celui de l’Homme lambda. L’asservissant aux puissants, car qu’est-ce qu’un Homme sans identité ? Qu’est-ce que la théorie du genre, sinon la création d’une nouvelle forme d’humanité, qui, en plus d’être androgyne, n’est plus un sujet ?

Pourquoi cette volonté de détruire l’Homme ?

La personne est gênante pour la société, car elle a des besoins. Or, sans individualité, elle est incapable de les connaître, et se les laisse imposer par d’autres.

Historiquement, c’est pour sa foi, sa famille ou sa patrie que l’Homme acceptait la guerre, témoignant de ces trois valeurs comme ses composantes principales. Le meurtre de l’Homme lambda découle d’un processus pluriséculaire, commençant par l’exclusion de Dieu au nom de la laïcité, de la patrie au nom du vivre ensemble et de la diversité, de la famille, au nom de l’amour, de la tolérance et de la liberté. Car l’humain, apatride, perd l’une de ses raisons de lutter, l’homme sans foi perd un référentiel fixe et inchangeable des notions du bien et du mal, et le sans-famille perd son ancrage sentimental, déterminant pour son futur. Le coup de massue final est donné par le gender : l’homme sans genre n’est plus personne. Il est un être qui se meut parmi tant d’autres, un être dont l’existence-même est relative.

La place de l’abandon de Dieu dans la TDG

Le sacré est un besoin humain fondamental, en témoigne sa constante existence malgré les attaques qu’il a subies. C’est sur la suppression de Dieu, conjuguée à l’existence de ce besoin, que s’appuient TDG et autres idéologies. Puisque l’Homme doit sacraliser, mais n’a plus Dieu, il transpose son besoin aux choses à sa portée, en l’occurrence, l’humanité elle-même. Son empathie le fait se tourner vers les victimes de (prétendues) injustices, soit les minorités. Cette sacralisation est uniquement basée sur l’humain et n’est ni régularisée ni structurée, conduisant à un amour excessif du groupe minoritaire, et une détestation proportionnelle du groupe qui s’y oppose.

La menace catholique

La foi catholique fait du péché originel la base de toute théologie. Cette croyance est seul régulateur de tous types d’idéologies, puisqu’elle désacralise l’humanité, et ôte le manichéisme dans lequel enferme la bien-pensance moderne ; impossible donc d’appliquer un clivage radical à des groupes d’individus, puisqu’aucun n’est absolument bon, ni absolument mauvais.

De facto, le catholicisme constitue une menace pour l’idéologie du genre, et toutes autres, d’ailleurs : sa structure place l’individu au centre de tout ; rien n’est plus important ni plus précieux que l’Homme et son individualité.Personne n’est fondu dans une masse homogène, chaque être est unique. Alors, si ce qui rend l’individu manipulable est la destruction de son identité, seule la connaissance de son identité permet de la rendre intangible, et cette connaissance n’est apportée que par la relation à Dieu, puisque seul le rapport à Lui permet de se définir au travers de valeurs et mœurs immuables

Sonia D.

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