Universalisme des cloches et séparatisme de l’adhân

U

Cet article a été lu par 301 personnes

TRIBUNE – La cloche est un instrument universel dont la vibration berce l’humanité depuis les temps les plus anciens et dans toutes les civilisations. Qu’elles soient symboles d’appel et de ralliement, lanceurs d’alerte, signal de l’ordre du temps qui passe et remèdes aux périls, reflet de la vibration primordiale selon les lieux et les temps, les cloches quelquefois appelées « sauveterre » entrent en résonance avec notre inconscient le plus profond.

Seuls les irréductibles dogmatiques,qu’ils soient gravement intoxiqués par le rejet des cultures ancestrales ou par la prétention d’être les élus d’une religion excluant toutes les autres, sont insensibles au symbolisme universel et partant, à la fraternité humaine qui vibre au son des cloches.
Les islamistes font indéniablement partie de ces dogmatiques qui s’excluent volontairement de cette fraternité et le signalent par leur agressif appel à la prière islamique.

A l’heure terrible du confinement, ils profitent de ce qu’ils pensent être une faiblesse collective, pour avancer d’un pas supplémentaire dans l’imposition de leur culture et de leur religion sur les terres occidentales.
Ils auraient tort de s’en priver, pouvant compter sur l’indéfectible soutien de quelques partenaires médiatiques et politiques « collaborateurs » qu’il serait indécent de qualifier de « cloches » par simple respect de celles-ci .
Il n’en reste pas moins que même si le recteur Kamel Kabtane usant des subterfuges rhétoriques habituels des islamistes se fait un devoir de prétendre que l’appel à la prière à Lyon est « une initiative citoyenne et solidaire détournée de son sens par des mouvements extrémistes qui appellent à la haine », il est assez aisé de lui remettre en mémoire les paroles de l’adhân qui sont tout sauf un signe de solidarité :

  • Allahu akbar allâlu akbar dieu est le plus grand ( 2 ou 4 fois)
  • Ashhadu an là ilàha illà allâh j’atteste qu’il n’y a nulle divinité digne d’être adorée sauf allah (2 fois)
  • Ashadu anna Muhammadan rasûl allâh j’atteste que muhammad est le messager de dieu (2 fois)
  • Hayya’alâ as-salât venez à la prière (2 fois)
  • Hayya alâ al-falâh venez à la félicité (2 fois)
  • Allâhu akbar dieu est le plus grand (2 fois)
  • Lâ ilâha illâ allâh il n’y a nulle divinité digne d’être adorée sauf allah.


La sonnerie des cloches, dénuée de tout prosélytisme et de tout séparatisme, était sans ambiguïté aucune un remerciement aux soignants qui se dévouent pour tous et un encouragement pour tous ceux qui souffrent et ont peur.

Il suffisait aux musulmans de s’y associer, de montrer leur approbation à cette initiative universaliste pour, une fois n’est pas coutume, se fondre dans le creuset de la nation.
Certain d’entre eux ont en outre choisi l’autre voie, celle de la rupture et du rejet de l’autre, celle de la conquête insidieuse et, pour comble, ils profitent de cette occasion pour consolider leur habituelle stratégie de victimisation, alors que ce rejet de l’autre vient une nouvelle fois, par un attentat, de frapper des familles aux nom de leur dieu unique adoré.

 

Julie Gé

A propos de l'auteur

aurora.info

ajouter un commentaire

Laisser un commentaire

Nouveautés LIVRES

Restons en contact

Pour rester informé de mes nouvelles publications ou me contacter directement, abonnez-vous à mes réseaux !

Je m'inscris à la newsletter !

Publications, exclusivités, événements à venir, bonus, dédicaces... Recevez toutes mes actualités en vous inscrivant à la lettre de diffusion.