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Depuis le début du mois de septembre 2018, plus de neuf tonnes de mangues égyptiennes ont été importées à La Réunion selon la chambre d’agriculture de La Réunion, alors même que la mangue est la deuxième production fruitière de La Réunion avec plus de 420 producteurs, un chiffre d’affaires estimé à 5 millions d’euros pour une production annuelle de 4.000 tonnes, dont 30 sont destinées à l’export.
Aussi, avant la mangue d’autres productions locales se sont effondrées en raison de la concurrence étrangère, comme en témoigne les carottes importées d’Australie, l’ail de Chine, les oignons de Madagascar… Enfin, au-delà des problématiques phytosanitaires soulevées par ces importations, le sujet est également d’ordre écologique, et illustre une situation que l’on retrouve dans l’ensemble des territoires ultramarins.
Quelles sont les mesures envisagées par la Commission pour défendre le secteur agricole des territoires ultramarins face à la concurrence extra-communautaire déloyale ?
Philippe Loiseau