Le Remigration heureuse

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Plus j’y pense, plus je me convaincs que la remigration sera silencieuse ou ne sera pas. C’est en devenant centrifuge plus que centripète que la France se libérera d’une partie substantielle des populations qui l’occupent plus qu’elles ne l’habitent.

Je réfléchis assez régulièrement aux moyens de mettre en place une remigration silencieuse, douce et efficace par des moyens légaux, que je suis tenté de nommer audacieusement « remigration heureuse » ou « Grand Rapatriement », antidote du Grand Remplacement. Plus j’y pense, plus je me convaincs que la remigration sera silencieuse ou ne sera pas. Avoir recours à la brutalité, même dans les cas les plus légitimes, est toujours efficace et nécessaire sur le moment, mais c’est sans doute la meilleure occasion offerte à nos adversaires de fabriquer des amalgames desquels nous sortons toujours médiatiquement perdants. Un exemple, tout à fait hors contexte, me vient immédiatement à l’esprit : celui des violences ordurières commises par la gauche et ses nervis petits-bourgeois contre le recours au 49.3, occultées et même niées par les médias qui ont prétendu que des groupuscules d’extrême droite étaient à l’origine de cette chienlit. En réalité, la proportion des actes de violence est à 99 % imputable à la guérilla gauchiste, mais il aura suffi d’un seul acte prétendument imputable à un groupuscule d’extrême-droite pour que les médias et les politiques s’emparent de cette aubaine pour jeter le discrédit sur toute une partie de la classe politique par le jeu de grossier amalgames. Grossier, mais redoutablement efficace.

La mise en place d’une remigration nécessite donc le silence et la discrétion autant que l’efficacité. En devenant centrifuge plus que centripète, la France se libérera d’une partie substantielle des populations qui l’occupent plus qu’elles ne l’habitent. En accompagnant dignement ceux qui veulent partir, chacun y trouvera son compte.

Plus j’y pense, plus je me convaincs que la remigration sera silencieuse ou ne sera pas.

L’esquisse d’un programme se dessine, réflexion après réflexion, que je vous livre ici. L’ensemble de ces mesures doit être accompagné de mesures plus coercitives qu’un programme d’accompagnement bienveillant rendra plus acceptable par l’opinion publique, trop souvent excitée par les médias militants.

Sensibilisation et information

Mettre en place des campagnes de sensibilisation et d’information sur le rapatriement définitif volontaire, en collaboration avec les ambassades et consulats des pays concernés. Ces campagnes viseraient à informer les personnes intéressées sur les possibilités de rapatriement, les démarches à suivre et les soutiens disponibles.

Création d’un guichet unique

Établir un guichet unique pour faciliter les démarches administratives liées au rapatriement volontaire. Ce guichet pourrait être géré par des associations spécialisées en partenariat avec les consulats et ambassades des pays concernés ou par l’OFRAR.

Soutien financier

Offrir un soutien financier pour faciliter le retour au pays d’origine, notamment en prenant en charge les frais de voyage et en proposant des aides financières pour la réinstallation (par exemple, sous forme de microcrédits pour monter un projet entrepreneurial).

Partenariats avec les pays d’origine

Collaborer avec les gouvernements des pays d’origine pour faciliter la réintégration des rapatriés et encourager leur participation au développement local. Cela pourrait passer par la mise en place de programmes de formation professionnelle, des incitations fiscales pour les entreprises qui embauchent des rapatriés, ou encore des soutiens à la création d’entreprises.

A propos de l'auteur

Grégory Roose

Écrivain et éditorialiste. J'écris aussi des nouvelles pour la Furia, des éditos pour Valeurs actuelles et des analyses pour Livre noir.
Retrouvez tous mes livres aux éditions La Nouvelle librairie et Ad
Gloriam
. Vidéo quotidienne sur Youtube.

commentaires

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  • Avec interdiction à vie de revenir sur le territoire français. Sinon, ils reviendront une fois qu’ils auront dépensé les aides au retour.

  • L’idée qu’ils choisissent seuls s’ils partent ou pas est excellente, mais pas celle de donner de l’argent, encore!
    Un guichet efficace de notre administration serait utile pour faciliter les démarches, un partenariat avec le pays d’origine et d’accueil pour la création d’activité, c’est très positif aussi. Mais le nerf de la guerre n’est pas là.
    En coupant les aides sociales de la caf aux étrangers, seuls resteront ceux qui n’en vivent pas, et c’est parfait. Les autres, sans cmu, hlm, allocations diverses, école et centre aéré gratuits, etc… soit ils se mettent à bosser et en vivent, soit ils sont obligés de trouver une autre solution. c’est leur choix.
    Moi je remanierais même tout le système de l’aide sociale et je l’appliquerais à tous les français, de souche ou pas, malgré les hurlements que j’entends déjà. Les aides sociales devraient (sauf quelques cas comme les allocations familiales) être faites pour être ponctuelles lors d’un coup dur, un accident de parcours, afin de remettre la personne sur les rails. Pas pour financer une vie d’assistanat. Le coup de boost économique induit devrait remettre l’économie en route et permettre de vivre pour tous mieux, mais de son activité, et pas du travail des autres.

Grégory Roose

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